Cette forme de chasse est à la fois extrêmement répandue, fort variée et suppose une discipline collective relativement poussée, ne serait-ce que pour que soient évités des accidents, à vrai dire rares. C’ est au cours de tous les déplacements qu’ il faut veiller à tenir son arme cassée, mieux, déchargée.

La battue du petit gibier : LA FORÊT

En forêt, le faisan est la cible principale, d’ ailleurs assez difficile à atteindre: il se déplace rapidement au-dessus de la cime des arbres, et tirer haut (en l’ air) n’ est pas à la portée de tous !
Le lièvre, qui se réfugie dès la fin de l’ hiver dans les bois, voire un oiseau de la famille du coq de bruyère: la gélinotte, plutôt montagnarde comme son cousin, et très fantasque, peuvent honorer un tableau de chasse.
La bécasse des bois, bien sûr, comme le lapin, peut être levée par la battue de forêt.

En principe (sauf si la forêt, comme celle de paimpont, est par trop imprévisible), une ligne de chausseurs, placée d’ ordinaire à la lisière du bois, attend le gibier que les rabatteurs lui font venir; on ne tire qu’ au dessus de soi, ou derrière la ligne, et après en avoir reçu le signal par son de trompe: un coup, c’ est le début de la traque; deux coups, les rabatteurs s’ approchent, il faut donc ne plus tirer devant soi; trois coups, la battue est terminée. Les chasseurs déchargent alors leurs fusils.

Il existe, bien sûr, des formes savantes de battue: les chasseurs convergent en demi-cercle (le rond ou le chaudron ); ou plusieurs lignes à angle droit progressent le long des (layons) (sentiers de traverse dans les bois).

Lire également :  La chasse du lièvre